Enjeux alimentaire et environnemental
Nous devons relever un double enjeux alimentaire et environnemental:
Il faudra produire 56% plus de calories en 2050 en comparaison à 2010 pour nourrir 9 à 10 milliards d’humains. Cela implique, dans l’état actuel des modes de production, de mettre en culture l’équivalent de 2 fois la superficie de l’Inde d’ici à 2050 (*).
En matière environnemental la résilience et la préservation des des espèces apparaît comme une priorité absolue. Il suffit d’observer quelques chiffres.
3 - 5
Jours d’autonomie alimentaire des grandes villes comme Paris
10
Ans avant un effondrement prédit du fragile équilibre de la globale économie
15
Ans avant un réchauffement climatique irréversible
-75%
Des espèces d’insectes ont disparues en 20 ans
-25%
De dispartition des populations d’oiseaux en 20 ans
D’innombrables initiatives naissent pour favoriser des concepts et des pratiques finalement assez simples et souvent corroborés par la communautés scientifique : (re)prendre soin de la terre nourricière. Privilégier les approvisionnements locaux et les circuits d’acheminement courts. Consacrer plus de ressources humaines au travail agricole. Mettre en œuvre des procédés agroécologiques garants de la pérennité des exploitations et de la qualité de ses produits. Sensibiliser les consommateurs et la chaine complète de transformation aux vertus de la consommation et de la production responsables. Mais ces initiatives seront elles suffisantes pour relever les enjeux alimentaire et environnemental ?

Des amélioration essentielles peuvent être apportées à 5 niveaux

Le collectif Terra Banka souhaite accélérer la mise en œuvre et l’adoption de ces concepts. Ce, afin de permettre à chacun des acteurs de la chaine alimentaire de prendre conscience de l’intérêt d’agir en faveur de la résilience alimentaire. Et ainsi atteindre un niveau optimum pour tous et en tout lieu. Telle est la mission que nous nous sommes fixée: garantir la résilience alimentaire des populations.
(*) Rapport d’Août 2019 de la banque mondiale, des nations unies en collaboration avec l’INRA et le CIRAD (Organisme Français de recherche agronomique et de coopération international pour le développement durable).